ACTION LOCALE UFC-QUE CHOISIR

Une argumentation au poil

L’épilation définitive au laser se soldant par un échec, la cliente demande à être remboursée. Refus du salon d’esthétique. Sauf que la prestation était illégale.

Séduite par la promesse d’une épilation définitive, Mme T., une habitante du Loir-et-Cher, signe un contrat avec le salon d’esthétique spécialisé Depiltech pour une destruction de 100 % des poils à la lumière pulsée, aisselles et maillot compris. Les cinq séances nécessaires lui sont facturées 891 €. Mais, à l’issue de ces cinq séances, les résultats sont quasi nuls. Trois séances supplémentaires n’ont pas plus de succès, en revanche, elles lui occasionnent des brûlures. Le salon invoque la prise d’un contraceptif oral pour expliquer ce cuisant échec. Mécontente, la cliente demande alors le remboursement des séances. Devant le refus de Depiltech, elle sollicite l’aide de l’UFC-Que Choisir du Loir-et-Cher. L’association locale rappelle d’abord au professionnel ses obligations contractuelles, puis elle insiste sur le fait que la loi du 6 janvier 1962 est toujours d’actualité et n’autorise les esthéticiennes qu’à pratiquer l’épilation à la cire ou à la pince. Pour se faire bien comprendre, elle menace de déposer plainte pour exercice illégal de la médecine. Ces arguments ont ramené Depiltech à la raison. Une semaine plus tard, Mme T. récupérait les 891 € versés.

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