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Pic de pollution

Les conseils pour se protéger

La pollution chronique a un impact sur la santé, c’est reconnu. Mais en période de pic, comme en ce moment en région parisienne et dans la vallée du Rhône, des précautions particulières s’imposent.

Le pic de pollution aux particules fines en hiver, c’est comme les pollens au printemps : difficile de les éviter. Face à l’épisode actuel qui dure, et s’est étendu ces derniers jours aux agglomérations du Nord, de la vallée du Rhône et du Sud, voici quelques conseils pratiques pour se préserver, dans la mesure du possible.

Ce qu’il faut éviter de faire

Paradoxalement, l’idéal est de stopper les activités physiques qui, en temps normal, contribuent à la bonne santé : marcher d’un bon pas dans la rue, faire un footing, jouer dans les squares, etc. Bref, tout ce qui oblige les poumons à ventiler davantage est à éviter. Même le sport en salle est concerné, la pollution n’épargnant pas les espaces intérieurs. Les entraînements sportifs et les compétitions doivent être reportés.

Pour se déplacer, le vélo est peut-être une excellente alternative à la voiture car il contribue à ne pas aggraver la pollution, mais comme il accélère la respiration, il accroît aussi l’inhalation de particules fines par l’organisme. Pour conjuguer civisme et santé, mieux vaut donc privilégier les transports en commun, gratuits, que prendre un vélo en libre-service… Un comble !

Les personnes fragiles

Les précautions s’adressent particulièrement aux personnes fragiles. C’est-à-dire les bébés et les enfants, dont les poumons ne sont pas encore matures ; les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ; les allergiques, asthmatiques et insuffisants respiratoires. Une consultation médicale s’impose si les symptômes cardiaques ou respiratoires s’aggravent.

Les conséquences possibles

Le pic de pollution est susceptible d’entraîner toux, maux de gorge, congestion nasale, démangeaison des yeux. Sans fièvre, ces symptômes ne nécessitent pas d’avis médical, des lavages au sérum physiologique suffisent le plus souvent. L’irritation peut cependant faciliter l’action des virus respiratoires hivernaux. Pour les personnes malades, la pollution peut entraîner une crise d’asthme ou l’accélération du rythme cardiaque. Si le traitement habituel ne suffit pas, il faut voir un médecin. L’impact des pics de pollution sur les consultations aux urgences et sur la mortalité est mal connu.

Faut-il arrêter d’aérer ?

Officiellement non. Il est recommandé de continuer à ouvrir ses fenêtres quelques minutes par jour pour aérer et évacuer les polluants intérieurs. Ceux qui vivent près des grands axes routiers ont intérêt à le faire quand la circulation est moins dense.

Anne-Sophie Stamane

Anne-Sophie Stamane

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