CONSEILS
Assurance emprunteur

Les garanties des contrats groupe et des contrats individuels sont-elles équivalentes ?

Oui ! Énorme évolution en faveur du consommateur ces dernières années : la réglementation oblige désormais tous les assureurs à proposer des garanties de base comparables et équivalentes.

Cette évolution implique deux avancées :

  • les contrats sont aujourd’hui parfaitement comparables en termes de prix (à garanties identiques) ;
  • la concurrence peut enfin jouer à plein, sans que les assurances de groupes bancaires refusent une délégation sous prétexte que les garanties ne sont pas les mêmes.

11 critères de garantie comparables permettent d’opter sans difficulté pour une délégation d’assurance

« Les offres sont aujourd’hui comparables grâce à 18 critères de garantie imposés par le législateur il y a 3 ans, indique Jean-Hubert Bannwarth, directeur général délégué d’April santé prévoyance. Chacune des banques a dû définir quels étaient les 11 critères qu’elles jugeaient essentiels pour qu’un contrat alternatif puisse être comparé strictement par rapport à un contrat groupe. Que l’emprunteur prenne un contrat d’assurance chez son banquier qui connaît tout de lui et lui donne la possibilité d’acheter son logement, ou qu’il le souscrive chez un assureur alternatif, il bénéficie donc de garanties parfaitement équivalentes. »

Certaines pathologies mieux prises en compte dorénavant dans les assurances emprunteur

L’opération de définition des critères par le CCSF (Comité consultatif du secteur financier) a été l’occasion de remettre à plat certains points. Par exemple, les maux de dos ou les problèmes psychologiques qui vous empêchent parfois de travailler sont aujourd’hui beaucoup mieux pris en compte (toujours en option). Auparavant, de nombreux contrats excluaient ces pathologies dites « non objectivables ». « Avant, explique Fabrice Couturier, cofondateur de Digital Insure, pour être couvert sur ces maladies, il fallait avoir fait un certain nombre de jours d’hospitalisation (10 à 30) et les deux pathologies étaient systématiquement liées. Quelqu’un qui avait un problème de dos déclaré se voyait refuser par la banque la couverture dos-psychologie. Aujourd’hui, l’emprunteur est couvert même s’il n’y a pas de jours d’hospitalisation. Autre avancée : sur nos contrats, les assurés peuvent se couvrir pour les deux ou pour une seule pathologie, ce qui réduit le coût, le cas échéant. » Aux garanties de base peuvent en effet s’ajouter des prestations supplémentaires si vous acceptez de payer une surprime. Par exemple, la possibilité de bénéficier de cette couverture « maux de dos ».

Françoise Paoletti

Françoise Paoletti

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