GUIDE D'ACHAT
Tensiomètres

Bien choisir pour surveiller sa tension à domicile

Un tensiomètre permet de mesurer la tension artérielle. Lorsqu’une personne réalise la prise de mesures à domicile, sans l’intervention d’un professionnel de santé, on parle également d’autotensiomètre. Cet équipement s’avère très utile pour réaliser un suivi sur plusieurs jours avant de retourner voir son médecin. Les modèles électroniques à bras ou à poignet sont les plus répandus, sachant que de plus en plus sont connectés. Sélectionner un tensiomètre fiable et simple à utiliser demeure primordial, l’hypertension pouvant causer de graves troubles cardiovasculaires.

Test Que Choisir : Comparatif Tensiomètres

Quels sont les critères essentiels avant de choisir un tensiomètre ?

  • Fiabilité des résultats de la prise de la tension artérielle
  • Choix entre un appareil à bras ou à poignet
  • Signalétique facilement lisible
  • Historique consultable
  • Conseils prodigués dans la notice ou l’application

Pourquoi acheter un tensiomètre ?

Un tensiomètre, également appelé ici autotensiomètre, désigne un appareil grâce auquel on prend sa tension artérielle à domicile. Il permet de renouveler les prises quotidiennement sur une période définie et de communiquer les résultats à son médecin. Certes, ces données indicatives ne peuvent en aucun cas remplacer un diagnostic médical ; seul un praticien saura vous dire si vous souffrez d’hypertension.

La tension artérielle correspond à la pression sanguine exercée sur la paroi des artères. Trois mesures sont restituées :

1. la pression systolique, calculée dans un premier temps, au moment où le cœur se contracte et pousse le sang dans les vaisseaux ;
2. la pression diastolique, déterminée lorsque le cœur se relâche et se remplit ;
3. le pouls, correspondant au nombre de pulsations cardiaques par minute du cœur.

Les pressions systolique et diastolique sont transcrites par les tensiomètres en millimètres de mercure (mmHg). Le médecin, de son côté, communique généralement les résultats en centimètres de mercure : un rendu de 134 mmHg (SYS)/83 mmHg (DIA) inscrit sur une machine se traduira par « 13/8 ». L’interprétation du résultat doit être réalisée par le médecin, car les chiffres présentés sont à mettre en regard avec les attributs médicaux du patient (maladies, poids, antécédents familiaux, par exemple). À titre de repère indicatif, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a cependant diffusé des standards.

Niveaux de tension artérielle définis par l’Organisation mondiale de la santé

 NormalePréhypertension (normale haute, à surveiller)Élevée

Pression systolique

Inférieure à 120 mmHg

Entre 120 et 139 mmHg

Égale ou supérieure à 140 mmHg

Pression diastolique

Inférieure à 80 mmHg

Entre 80 et 89 mmHg

Égale ou supérieure à 90 mmHg

Qui est concerné par l’achat d’un tensiomètre ?

Le médecin qui soupçonne une hypertension, souhaite confirmer un premier diagnostic ou désire ajuster un traitement peut demander à un patient de mesurer sa tension sur plusieurs jours. De même, les personnes qui ont été victimes de troubles cardiovasculaires (infarctus, AVC), conséquence principale de l’hypertension, doivent surveiller leur tension. Détenir un appareil à domicile s’avère plus pratique que d’aller à la pharmacie ou chez le généraliste pour réaliser la prise et évite l’« effet blouse blanche » (stress induit par la visite chez un professionnel de santé).

Tout le monde peut être touché par cette affection très fréquente, certains facteurs augmentant le risque de survenance (surpoids, vieillissement, tabac, fatigue, mauvaise alimentation, manque d’exercice). Selon l’OMS, un adulte sur trois en souffre.

Où acheter un tensiomètre ?

Les tensiomètres électroniques se trouvent aussi bien en pharmacie qu’en grandes surfaces alimentaires (Auchan, Carrefour, Lidl…), spécialisées (Darty, Fnac, Boulanger…) ou en boutique de vente de matériel médical. Vous pouvez également en acheter en ligne. Cependant, mieux vaut être conseillé plutôt que de choisir à l’aveuglette. Outre les recommandations de votre praticien, un pharmacien saura vous aiguiller vers un tensiomètre fiable et adapté à votre profil. Le prix oscille entre 20 et 200 €, les plus chers étant les modèles connectés et les moins chers, ceux à poignet. Ils incluent une garantie variable selon la marque et le modèle (2, 3 ou 5 ans).

Même prescrit par un professionnel de santé, le tensiomètre ne peut pas faire l’objet d’un remboursement par l’Assurance maladie. Certaines mutuelles proposent cependant un forfait de remboursement pour les appareils d’automesure. Renseignez-vous auprès de votre organisme.

Quels sont les différents types de tensiomètre ?

Pour évaluer la tension des patients, les professionnels de santé ont recours, dans la grande majorité des cas, à un tensiomètre manuel, basé sur la méthode auscultatoire. Il nécessite l’utilisation d’un stéthoscope et d’une poire de gonflage. Il requiert une expertise, ce pourquoi il est réservé aux professionnels. Deux types de tensiomètre sont destinés aux personnes qui souhaitent réaliser des automesures. Tous deux électroniques, ils fonctionnent selon la méthode oscillométrique (basée sur l’oscillation des artères). Omron, Terraillon, Beurer, Hartmann ou iHealth font partie des fabricants les plus présents sur le marché.

Les tensiomètres à bras

Un écran numérique est relié au brassard. Ce dernier accueille une poche gonflable qui s’active au début de la prise, déclenchée en appuyant sur un bouton placé sur la machine. Une fois la mesure effectuée, l’écran affiche instantanément la pression systolique, la pression diastolique et le pouls (en battements par minute). L’écran est parfois installé sur le brassard : cela évite d’avoir un tuyau de liaison entre les deux, mais rend la lecture des chiffres moins aisée. Certains équipements connectés sont dépourvus d’écran ; le relevé est consultable uniquement sur un appareil mobile (voir ci-après). Avec ce type de système, la prise se déclenche parfois directement depuis l’application.

Les tensiomètres à bras sont davantage préconisés par les médecins : placés d’office près du cœur, ils facilitent la position idoine du bras, garante de résultats fiables. Attention à la taille du brassard : la circonférence de certains s’arrête à 32 cm. Mesurez votre tour de bras avant l’achat. Plutôt que de devoir acquérir un brassard supplémentaire en cas de tour de bras plus important, mieux vaut choisir un modèle incluant un brassard adapté à votre morphologie (beaucoup vont jusqu’à 42 cm).

Les tensiomètres à poignet

Le principe de fonctionnement est le même que pour les tensiomètres à bras mais le brassard, sur lequel l’écran est installé, s’enroule cette fois autour du poignet. Vous rencontrerez moins de problème de taille, et ce type de matériel s’avère plus simple à installer. En revanche, il est beaucoup moins apprécié des professionnels car il exige d’adopter une position plus complexe afin que l’appareil soit à proximité du cœur. Le risque de résultats erronés est donc augmenté.

Mise en garde : bannissez les applications mobiles qui vous proposent de prendre votre tension en appuyant le doigt sur la caméra du téléphone. Elles ne sont pas fiables.

Les tensiomètres connectés

De plus en plus de fabricants associent leurs tensiomètres électroniques à une application gratuite, via une connexion Bluetooth. Les instruments dépourvus d’écran, comme le Nokia BPM ou le QardioArm, ne peuvent s’utiliser sans smartphone ou tablette, mais beaucoup de modèles s’emploient indépendamment de l’application. Cette dernière sert alors surtout à conserver et gérer son historique (résultats consultables sous formes de graphiques, bilan généré en PDF, conseils…).

L’installation du programme sur votre mobile est expliquée dans la notice de l’appareil. Il vous sera demandé de créer un compte et de fournir des informations sur votre profil (nom, date de naissance, sexe, taille, poids). Chaque étape est décrite, mais si vous n’êtes pas un geek dans l’âme, choisir un tensiomètre qui fonctionne exclusivement avec une application n’est pas la meilleure option. La connexion peut nécessiter plusieurs essais, sans message d’erreur explicatif. De plus, les exemplaires connectés sont plus chers, prix de la technologie induite et des services supplémentaires. Des applications gratuites dédiées, mais non rattachées à un tensiomètre spécifique (Healthy Heart de Braun, Pression artérielle – My Diary, Ma pression artérielle…), offrent les mêmes possibilités de gestion de données.

Tensiomètre à piles ou à batterie ?

La plupart des tensiomètres électroniques fonctionnent avec des piles. Ils ne consomment pas beaucoup d’énergie, vous n’aurez pas à les changer souvent. Quelques modèles proposent un adaptateur (souvent à acheter en supplément) afin de brancher l’appareil sur secteur. D’autres (signés iHealth ou Terraillon notamment) sont équipés d’une batterie rechargeable. Cela évite l’achat de piles, mais dès que l’on se déplace, il faut emmener le chargeur : le tensiomètre devient plus encombrant.

Choisir un tensiomètre fiable

L’un des éléments déterminants pour l’achat d’un tensiomètre est la fiabilité des résultats. Afin d’éliminer la fabrication et la vente d’appareils défaillants, une norme européenne (CE) ainsi que trois normes françaises (NF) encadrent leur mise sur le marché. Seul le marquage CE est rendu obligatoire. Il prouve que le fabricant respecte les modalités de fabrication préconisées : vérifiez qu’il apparaît sur l’emballage ou sur le produit lui-même. Les fabricants spécifient également toute autre validation ou certification non obligatoire (« Clinically Validated ESH », « Clinically Seal », « Validated ISO »). L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffusait jusqu’en 2012 une liste des tensiomètres recommandés pour le grand public, qu’elle met à jour et intègre désormais dans une liste de produits beaucoup plus vaste. Malgré ces précautions, le test de « Que Choisir » montre que certains modèles sont à éviter. Et n’oubliez pas que seul votre médecin saura réellement apprécier la cohérence de vos données et les interpréter.

Confort d’utilisation

Plus le tensiomètre que vous choisirez sera simple à utiliser, plus vous prendrez vos mesures dans de bonnes conditions, qui exigent calme et détente. Que ce soit pour l’allumer ou lancer la prise de la tension, de larges boutons disposés sur le boîtier simplifieront le procédé. Idem pour l’écran : plus il est grand, plus les résultats sont lisibles et clairement structurés. L’agrément d’utilisation peut également être amélioré en fonction du temps nécessaire (jusqu’à une quarantaine de secondes, l’appareil est considéré comme rapide), du bruit émis mais aussi des modes disponibles, certains réalisant notamment trois mesures consécutives de façon automatique (avec éventuellement le calcul de la moyenne). Le réglage d’une ou plusieurs alarmes est parfois possible, afin de ne pas oublier de prendre sa tension.

Ne négligez pas non plus la taille ni le poids de l’équipement si vous êtes amené à voyager. Un modèle à poignet, plus léger et souvent logé dans une petite boîte, sera plus aisément transportable. Pour les tensiomètres à bras, plus lourds, vérifiez si une housse est fournie, elle en facilitera le transport et le rangement.

Les détecteurs et voyants divers

Tous les modèles prévoient une signalétique qui vous guide pour un bon usage. Nombreux sont munis de détecteurs de position correcte de l’appareil, de brassard mal ajusté ou de mouvement ou parole lors de la prise. Des symboles afférents apparaissent sur l’écran et vous aident ainsi à comprendre ce qui ne fonctionne pas. De même, certains tensiomètres qui détectent une mesure erronée en avertissent l’utilisateur. D’autres informations sont éventuellement dispensées (fuite de la chambre à air, piles mal insérées, erreur de connexion, vêtement gênant le brassard). Attention toutefois : plus les détecteurs sont multiples, plus les tensiomètres deviennent sensibles ; la prise de mesure, devenue complexe, sera à recommencer plusieurs fois.

Pour éclairer la lecture du résultat, certaines applications proposent des codes couleurs assortis de conseils (vert : normal, orange : élevé, rouge : très élevé). Ces indications sont à lire avec précaution, un même relevé s’interprétant différemment en fonction du profil médical de la personne qui prend sa tension. Seul le médecin saura correctement analyser vos chiffres.

Si vous souhaitez surveiller votre rythme cardiaque, outre la prise du pouls présente sur toutes les machines, un détecteur d’arythmie existe parfois. Un icône clignote alors au moment du rendu pour vous alerter qu’un ou plusieurs mouvement irréguliers ont été repérés.

Conserver son historique

Les mesures gardées en mémoire varient. Certains équipements donnent accès aux 100 dernières, quand d’autres ne conservent que la dernière, voire aucune. Entre ces extrêmes, de nombreuses options existent (3, 30, 50, 60, toutes les mesures depuis le début…). La consultation de l’historique directement sur la machine est incommode : il faut faire défiler les résultats, sans vue d’ensemble. Un exemplaire connecté est particulièrement adapté pour effectuer un suivi sur une longue période. Une application non seulement vous dispense de reporter les chiffres à la main, mais permet aussi de visualiser les données de différentes manières (tableau, graphique, par semaine, par mois), même si les communiquer à son médecin sous cette forme et via son mobile s’avère peu pratique.

Il est parfois possible de conserver l’historique de deux utilisateurs distincts. Grâce à un mode « invité », on peut également prendre ponctuellement une tension, sans l’archiver.

Comment prendre sa tension

Les étapes à respecter

1. Reposez-vous cinq minutes avant de prendre votre tension.
2. Asseyez-vous confortablement face à une table, les jambes décroisées et les pieds à plat. Posez l’appareil devant vous.
3. Enfilez le brassard autour du bras ou du poignet (1 à 2 cm au-dessus du coude ou de la pliure du poignet).
4. Adoptez la position recommandée dans la notice, le brassard devant être placé à hauteur du cœur.
5. Actionnez la mesure.
6. Restez détendu et ne parlez ni ne bougez durant la prise.
7. Une fois cette dernière terminée, retirez le brassard.

Respecter ces conditions évite de fausser le résultat final. Vous devez être au calme. Si vous êtes essoufflé, excité ou énervé, votre tension pourra apparaître élevée de façon trompeuse. Dans la demi-heure qui précède, il ne faut pas avoir pris un bain, fumé, fait de l’exercice ou bu de l’alcool. Pour plus de fiabilité, il est recommandé de prendre sa tension trois fois le matin et trois fois le soir, et ce durant un nombre de jours à déterminer par votre médecin. Le matin, effectuez l’opération avant de manger et de prendre vos éventuels médicaments. Le soir, faites-le entre le dîner et le coucher. Attention aux interférences électromagnétiques qui pourraient être causées par d’autres appareils (ordinateur, smartphone) : éloignez ces derniers de vous. Utilisez toujours le même bras pour réaliser les mesures (en cas d’hésitation, demandez à votre praticien). Enfin, respectez la position préconisée dans la notice : l’avant-bras posé sur une table pour un tensiomètre à bras et placé au niveau du cœur pour un modèle à poignet. Certains modes d’emploi fournissent des schémas explicatifs très bien conçus (voir photos).

Le tensiomètre se place au niveau du cœur. Soulevez l’avant-bras si l’appareil est au poignet.

À partir de quand est-on hypertendu ?

Les chiffres ne cessent d’évoluer, et c’est à ne plus s’y retrouver. Récemment encore, les sociétés savantes américaines ont revu le seuil, pour le fixer à 120 mmHg/80 mmHg. Ce qui place à peu près la moitié de la population des États-Unis dans le camp des hypertendus ! Ces nouveaux standards américains ont soulevé une polémique chez les professionnels de santé, l’académie US des médecins de famille refusant de les cautionner. En pratique, « des chiffres aussi bas seraient de toute façon très difficiles à atteindre », note le Dr Jean-Marie Vailloud, cardiologue. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reste pour le moment plus modérée, parlant d’hypertension artérielle (HTA) légère à partir de 140/90, et jusqu’à 150/100. Pour la Haute autorité de santé (HAS) française, le seuil de 140/90 est à retenir.

Changer ses habitudes de vie

Le débat est loin d’être anodin. Qui dit seuil, dit traitement. À quel moment faut-il intervenir sur la pression artérielle ? Selon la revue médicale ­indépendante Prescrire, chez une personne sans autre facteur de risque (cholestérol, diabète, tabac, etc.), un traitement n’a pas de bénéfice tant que l’hypertension n’atteint pas 150/100, voire 160/100. Le seuil de 140/90 serait celui à appliquer aux hypertendus diabétiques ou coronariens, sans non plus viser trop bas ; une tension inférieure à 130/80 augmentant paradoxalement le risque cardio-vasculaire. Parmi les traitements, le premier à observer pendant quelque temps, et le seul pour un patient de moins de 50 ans sans autre facteur de risque, est un changement des habitudes de vie. Moins de sel dans l’alimentation, un peu plus d’activités au quotidien, l’arrêt du tabac… ces mesures, d’une efficacité certaine, peuvent suffire à faire basculer la tension artérielle du bon côté. Un effort qui vaut le coup : les médicaments, prescrits si les mesures hygiénico-diététiques ne suffisent pas, présentent des effets secondaires importants qui conduisent souvent à les oublier, voire à les stopper. Ce qui laisse le champ libre à l’hypertension pour opérer ses ravages.

Que faire des résultats ?

Les mesures, et les dates auxquelles elles ont été prises, sont à reporter sur un cahier. Ou sur des feuilles précalibrées, comme on en trouve sur Internet (notamment sur le site automesure.com). Le premier nombre désigne la pression systolique (la pression artérielle maximale), le deuxième, la pression diastolique (la minimale). Elles sont exprimées en millimètres de mercure (mmHg), c’est pourquoi les chiffres qui s’affichent sur les tensiomètres ne correspondent pas à la façon habituelle dont la tension est rapportée à l’oral. Dans le langage courant, les valeurs sont simplifiées et données en centimètres de mercure. On entend dire « j’ai 11/6 » ou « 14/9, votre tension a baissé depuis la dernière fois ». En réalité, pour un relevé dans le cadre d’un suivi médical, un peu plus de précision est nécessaire. C’est bien trois chiffres qu’il faut relever et reporter pour la systolique, et deux ou trois chiffres pour la diastolique.

Dans le cadre de ­l’automesure, les valeurs cibles sont plus basses que celles mesurées en cabinet.„

Quelques autotensiomètres se connectent à une tablette ou à un smartphone, via une appli à télécharger. À partir des mesures prises, il est possible de visualiser des courbes. Sur le principe, l’idée se défend. Mais le choix, qui est fait le plus souvent, de situer les résultats sur des échelles de risques n’est pas pertinent, car la tension « cible » varie selon l’âge ou les pathologies existantes.

L’unité hypertension artérielle de l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) a conçu Hy-Result, un algorithme diffusé gratuitement sur Internet, qui convertit les mesures en courbes, puis formule une interprétation en fonction de la consommation de tabac, d’un éventuel diabète, des antécédents cardiaques ou de l’altération de la fonction rénale. Une tension trop haute sur plusieurs jours conduit, par exemple, à conseiller une consultation médicale. L’outil est destiné aux patients, mais peut aider également le médecin. Si son patient lui transmet le compte-rendu, il dispose d’une synthèse qu’il peut lui-même analyser en consultation.

Dans de rares cas, le patient est en capacité d’adapter son traitement en fonction des valeurs mesurées. C’est une possibilité à discuter avec le médecin.

Test Que Choisir : Comparatif Tensiomètres

Anne-Sophie Stamane

Anne-Sophie Stamane

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