CONSEILS
Pollution de l'air

Comment réduire son exposition

Par des gestes simples, il est possible de diminuer la pollution de l’air à l’intérieur de nos habitations. Pour la pollution de l’air ambiant, la majorité des actions de réduction des émissions devront être collectives, mais certains gestes peuvent réduire le risque à la marge.

En intérieur

  • Aérer son logement chaque jour au moins 10 à 15 minutes matin et soir, de préférence tôt en cas de pic de pollution.
  • Veiller à la ventilation naturelle de l’air et au fonctionnement des VMC. Choisir des produits de construction et de décoration peu émetteurs de polluants volatils (étiquette A+).
  • Éviter les tapis et les moquettes.
  • Réduire les produits ménagers, bannir les aérosols et les sprays.
  • Nettoyer régulièrement, avec un aspirateur équipé d’un filtre Hepa, puis une serpillière ou une microfibre humide, à préférer aux plumeaux balais qui remettent les poussières en suspension.
  • Éviter les biocides (insecticides, antiparasitaires pour animaux, traitements de plantes d’intérieur…).
  • Bannir totalement les parfums ou désodorisants et les huiles essentielles en diffusion ainsi que les appareils de purification de l’air, qui ne sont pas efficaces et qui émettent même des sous-produits potentiellement toxiques.

En extérieur

  • Pour les personnes sensibles (jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques, malades chroniques) : éviter de sortir et surtout de pratiquer du sport en extérieur en cas de pic de pollution. Les pics sont visibles sur les sites des AASQA (associations agréées de surveillance de la qualité de l’air) régionales qui informent en temps réel sur la qualité de l’air et donnent des indices Atmo (de 1 à 10) en fonction des niveaux de pollution mesurés. Le service Recosanté permet de visualiser l’état de la qualité de l’air dans votre commune. Le site Air to Go propose des itinéraires de déplacement moins pollués.
  • Des pistes de recherche indiquent que certains nutriments anti-oxydants, en particulier la vitamine E (dans les huiles végétales, les céréales complètes et les noix) et le bêtacarotène (dans les carottes crues, la patate douce cuite, les épinards et certains fruits tels l’abricot) pourraient aider à lutter contre l’inflammation induite par l’exposition à la pollution chronique. Si les preuves sont loin d’être formelles, rien ne sert de s’en priver…
  • Chacun à son niveau, peut contribuer à réduire les émissions de polluants, en privilégiant, quand c’est possible, la marche, le vélo et les transports en commun pour les déplacements.
Noëlle Guillon

Noëlle Guillon

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